Discours prononcé lors du centenaire de la guerre de 14 - 18



Madame, Monsieur, En préalable à la commémoration et sous délégation de Guy Crosnier, Conseiller Départemental qui ne peut être présent, je vais remettre un drapeau aux enfants, le Département a en effet souhaiter impliquer les jeunes dans ce centenaire et en a doté toutes les communes. Chers enfants de CM, CM2, CE2, Vous allez passer cette année ou l’année prochaine au collège et cette étape dans votre instruction vous amènera à réfléchir à la vie publique et à comprendre que vous faites partie d’un Etat constitué de territoire et de populations qui partagent une histoire, une langue, des affinités communes et la démocratie.

En 1914, une puissance étrangère a voulu nous envahir, nous dominer et nous asservir. Des hommes de tous les villages se sont battus pour défendre la France et beaucoup ne sont pas revenus ; nous lirons leurs noms sur le monument aux morts. Nous sommes ici pour nous en souvenir et pour les honorer. Je remets donc à Louane qui sera votre porte drapeau Ce drapeau qui représente la France.

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Mesdames, Messieurs les Elus, Mesdames, Messieurs les Présidents d’Associations, Mesdames, Messieurs les Gendarmes, Mesdames, Messieurs les Sapeurs-Pompiers, Mesdames, Messieurs les Anciens Combattants, Mesdames, Messieurs les Enseignants, Chers Amis Saclasiens, Ce 11 Novembre 2018, comme toutes les autres années, nous commémorons l’armistice qui mit fin à la grande et terrible guerre.

Mais cette année est remarquable car ce sera le centenaire. Un siècle c’est trop long et le souvenir s’estompe, alors qu’il est nécessaire qu’il reste vivant car l’horreur de cette guerre est inimaginable aujourd’hui par les souffrances endurées par les soldats, dans les tranchées, dans la boue, dans le froid, dans l’humidité, avec les rats et la mort qui rodait tous les jours, sous les obus, les grenades, les bombes et ces assauts qui menaient à une mort assurée. 1914 – 1918, ce fut, bien que les zones occupées aient eu leur part de malheurs, le sacrifice des militaires de carrière mais aussi des hommes de 18 à 50 ans, les maris, les fils, les pères, mobilisés de nos villes et de nos villages. 28 morts à Saclas, un village de 700 habitants ! C’est pourquoi, il est important d’en garder la mémoire et d’en informer les jeunes pour que les mêmes conflits ne se renouvellent pas sous cette forme ou sous une autre !



« La Madelon » a été interprétée par Tamara et Igor Drigatsh que nous remercions vivement






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