La période phare de Salioclita, fût
l’aménagement de la Voie Romaine
qui fît du Pagus celtique de nos
ancêtres Gaulois une ville étape
à mi-chemin entre Paris, Lutèce
et Orléans, équipée de toutes les
commodités de l’époque, thermes,
sanctuaire celto-romain et commerces
car de nombreuses pièces romaines
furent retrouvées lors des fouilles ainsi que des fragments de poteries d’amphores.
Dès le début de l’ère chrétienne une église y fut construite, peut-être en bois, mais les
structures de base datent du 11ème siècle.
A l’époque, Salioclita était une ville florissante qui périclita quand l’itinéraire fut changé
à cause dit-on des bandits de la vallée mais aussi pour exploiter les terres agricoles du
plateau sur le tracé actuel de la nationale 20.
Il en reste un site archéologique qui démarre de l’impasse du Fort Romain, pour s’étaler
sous l’actuelle clinique, où l’on a mis à jour les bases d’un sanctuaire celto-romain où l’on
trouvait toutes les commodités d’une étape de la Voie Romaine, sous l’éperon rocheux qui
permettait de surveiller la vallée et le village. Une borne milliaire, telle que les installaient
les romains pour marquer les distances et louer l’empereur en exercice est visible près
de l’impasse du Fort Romain.
• L’itinéraire d’Antonin indique SALIOCLITA comme mensio (étape) établie à « MP XXIIII » de
Génabum (Orléans) et de Lutétia (Paris) soit environ 53,300 kms, distance confirmée par les
mesures contemporaines.
• Le mille Romain = 1 481,50 m
• Lieue Gauloise, selon les mesures locales varie de 2 338 m – 2 400 m – 2 410 m – 2 430
m – 2 475 m
• Lieue Romaine 2 208 m – 2 220 m (Pour Saclas – Lieue Romaine 2 220 x 24 = 53,280 m)
• Le lieu-dit « Carrefour de la croix de mille heures », correspond à une borne milliaire (mille),
placée à l’emplacement de la croix, disparue dans les années 1950 (borne détruite ou enterrée).